1er mai : les diabétiques pas toujours à la fête dans le travail

Publié le 01/05/2013
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Crédit photo : S. Toubon

À l’occasion de la fête du travail, l’Association française des diabétiques (AFD) attire l’attention sur les discriminations subies par les personnes malades dans leur vie professionnelle.

Quelque 1 695 diabétiques ont répondu à un questionnaire anonyme publié sur le site de l’association entre le 8 et le 22 avril. « Bien que ces résultats n’aient pas de valeur statistique, ils permettent de refléter la perception des répondants », explique l’AFD.

Près d’un quart des participants (23 %) estiment avoir été victimes d’une discrimination en cours de carrière, à la découverte de la maladie. Lors d’un recrutement, ils sont 16 % à se sentir discriminés, lorsque 33 % préfèrent cacher le diabète au travail pour éviter toute mise à l’écart.

De fait, 1/5 des personnes qui ont révélé leur situation, par choix, ou à la suite d’un malaise hypoglycémique sur le lieu de travail, disent constater une dégradation des rapports de travail avec les collègues ou l’employeur. Et 38 % des répondants ayant été déclarés aptes à un poste de travail avec des aménagements jugent que leur évolution professionnelle en a fait les frais (refus de promotion, de titularisation...). La méconnaissance du diabète et les idées reçues sur leur aptitude seraient à l’origine de ces discriminations, selon plus de la moitié des victimes.

Mieux informer

Pour prévenir ces discriminations, l’AFD plaide pour une meilleure information sur la maladie et ses traitements. Elle demande aussi que soient levées certaines restrictions réglementant les conditions d’aptitude physique à l’exercice de certaines professions. Selon l’AFD, un diabétique pourrait être, selon les singularités, marin, personnel navigant commercial (PNC), policier, douanier, officier des haras nationaux. D’autres métiers devraient être accessibles à tous, comme ingénieur, y compris des Ponts, des Eaux et des Forêts ou des Mines, demande l’association, qui a rendu en novembre dernier un livre blanc aux présidents des groupes parlementaires.

 C. G.

Source : lequotidiendumedecin.fr