Si Nicolas Sarkozy a souhaité aux Français « une année de renouveau » après la crise et les épreuves, les médecins peuvent en tout cas s’attendre en 2010 à de nombreux changements dans leur exercice et dans leur pratique. En médecine de ville, outre la polémique sur la gestion de la pandémie grippale par le ministère de la Santé, l’année s’annonce troublée avec la double perspective du règlement arbitral (faute de convention médicale) et de prochaines élections professionnelles désormais organisées en trois collèges. Radicalisation des discours syndicaux, surenchères...: tout est désormais possible et un conflit tarifaire est probable dans les prochains mois, affirment déjà certains leaders syndicaux.
Au-delà des efforts de restructuration, l’hôpital public sera pour sa part marqué par la petite révolution du statut de clinicien hospitalier, censé restaurer l’attractivité des établissements pour les jeunes médecins, notamment par le biais d"une part salariale variable sur objectifs.
D’une façon générale, la mise en place opérationnelle des Agences régionales de santé devrait commencer à transformer le paysage sanitaire tandis que le chantier du DMP devrait - enfin - connaître quelques avancées significative avec l’ouverture programmée des premiers dossiers. Mais beaucoup d’autres chantiers figurent à l’agenda, de la dépendance (mise en place du cinquième risque) à la biologie en passant par les retraites des médecins (ASV en ville, IRCANTEC à l’hôpital). Tour d’horizon.
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