De même qu’il y a eu la pomme d’Isaac Newton, il y eut le whisky de Claude Lorius : l’anecdote mythique rapporte que c’est en dégustant un whisky dans lequel un glaçon extrait de la banquise laissait échapper de fines bulles d’air que le paléoclimatologue français Claude Lorius, chercheur au CNRS, découvrit dès 1965 la corrélation entre l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et le réchauffement climatique.
Ces deux envolées concomitantes et inexorables ont déclenché il y a 150 ans, c’est-à-dire avec la révolution industrielle, la lente et d’abord invisible carbonisation de la terre. Jean-Louis Etienne a préfacé l’un des livres du découvreur de l’effet de serre (« 365 jours sous les glaces de l’Antarctique », Glénat) et le documentariste Luc Jacquet vient de porter à l’écran « la Glace et le ciel », le film-épopée qui retrace la succession d’expéditions et de forages dirigés par le premier lanceur d’alerte sur le réchauffement climatique.
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