546 cas d’intoxication aux champignons en deux mois, l’InVS lance une alerte

Publié le 14/10/2013
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Crédit photo : S. TOUBON

« Ne consommez jamais un champignon dont l’identification n’est pas certaine ! » La formule a été dite et redite et le principe semble évident. Pourtant l’Institut de veille sanitaire (InVS) la reprend pour sa campagne de sensibilisation automnale. Entre le 1er juillet et le 6 octobre 2013, l’Institut a répertorié 546 cas d’intoxication par les champignons. Et notamment un cas grave chez un enfant de 18 mois ayant nécessité une greffe hépatique.

Du fait des conditions météo pluvieuses, ces cas enregistrés au cours de ces dernières semaines par le réseau des Centres antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) sont en forte augmentation : 25 cas du 9 au 15 septembre, puis 177 du 30 septembre au 6 octobre.

« Ces cas sont la conséquence dans la majorité des cas d’une confusion avec d’autres champignons comestibles », insiste l’InVS dans sa communication. « Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications peuvent être très graves - troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe -, voire mortelles. »

Rappels des recommandations

L’InVS rappelle donc aux amateurs de cueillette de champignons :

- ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement. Certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;

- au moindre doute, faites contrôler la récolte par un spécialiste : pharmacien, société Française de mycologie ;

- ne cueillez pas près des sites pollués, car les champignons concentrent les polluants ;

- lavez-vous les mains soigneusement après la récolte ;

- consommez-les dans les deux jours au maximum après la cueillette ;

- ne les consommez jamais crus.

En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes, il est recommandé :

- d’appeler immédiatement un Centre anti-poison ou le 15 ;

- de noter l’heure du repas et l’heure de l’apparition des symptômes ;

- conserver les restes pour l’identification.

Dr BÉ.V.

Source : lequotidiendumedecin.fr