« Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qu’il s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. » C’est en vertu notamment de cette forte parole du serment d’Hippocrate et du code de déontologie en général qu’un spécialiste de chirurgie maxillo-faciale est poursuivi devant le conseil de l’Ordre des médecins de Lorraine.
Un élu de Moselle l’accuse en effet non seulement d’avoir une aventure avec son épouse, dont il est en train de divorcer, mais, selon les termes de son avocate, de « séduire de façon récurrente ses patientes ». Selon « le Républicain lorrain », l’élu a des dizaines de SMS pour montrer « l’état de faiblesse » de sa femme dont aurait profité le chirurgien ainsi que le témoignage d’un urologue dont l’épouse aurait également succombé.
Le défenseur du spécialiste répond que l’affaire ne relève que de la vie privée et que son client n’a « pas violé la moindre règle déontologique ». « L’élu n’a pas trouvé de juridiction susceptible d’inquiéter mon client. C’est pourquoi il essaie l’Ordre des médecins. »
Ce dernier examinera l’affaire le 10 décembre. Suspense !
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