L’Agence de la biomédecine a une nouvelle directrice générale. Anne Courrèges, ex-conseillère pour l’éducation à l’Elysée puis à Matignon, a été nommée à la tête cet établissement public en charge des greffes et de l’assistance médicale à la procréation.
Elle remplace Emmanuelle Prada Bordenave qui dirigeait l’agence depuis 2008. Enarque de 38 ans, Mme Courrèges a exercé les fonctions de conseillère pour l’éducation auprès de François Hollande à l’Elysée de mai 2012 à avril 2014, puis de Manuel Valls à Matignon en 2014.
Un « retour aux sources »
« Ces quatre dernières années, mes activités m’ont plutôt porté vers les sujets éducatifs » avait-elle reconnu en décembre lors de son audition devant la commission parlementaire aux Affaires sociales. Mais cette nomination est aussi un « retour aux sources », avait-elle ajouté.
Elle s’était en effet « spécialisée sur les questions sanitaires et sociales » lorsqu’elle travaillait au Conseil d’Etat. Créée en 2004, l’Agence de la biomédecine s’occupe des questions liées à l’assistance médicale à la procréation, au diagnostic prénatal, à la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires et gère le dossier des greffes d’organes et de tissus en France.
Les fongémies liées aux injections de drogues, un tableau clinique particulier
Microbiote : mieux informés, des Français à mobiliser pour la recherche
La dérivation biliaire du bypass gastrique Roux-en-Y protège du cancer colorectal
L’instabilité chromosomique pourrait prédire la réponse à la chimiothérapie