La ministre des Affaires sociales et de la Santé a annoncé que la procédure d’évaluation concernant la mise à disposition d’autotests de dépistage du VIH sur le marché français allait se poursuivre. Après les avis du Conseil national du sida (CNS) et du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), la ministre a décidé de saisir l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour avis sur l’accompagnement des utilisateurs, ainsi que la Haute autorité de Santé (HAS) pour savoir comment ces autotests pourraient s’intégrer dans la stratégie globale de prévention et de dépistage du VIH.
La ministre souligne toutefois que « certaines conditions préalables seraient nécessaires à la mise à disposition sur le marché français ». Ces autotests devront être conformes au règlement européen, c’est-à-dire avoir un marquage « CE » et devront être accompagnés « d’une mise en place d’un dispositif spécifique d’information et d’accompagnement des utilisateurs, dans la mesure où les résultats des autotests doivent être confirmés par un test sanguin classique ».
Marisol Touraine rappelle « qu’il ne s’agirait en aucun cas de substituer les autotests aux traditionnels dépistages par voie sanguine », notamment ceux effectués dans les centres de dépistage anonymes et gratuits(CDAG), ni aux tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). « Les autotests ne peuvent constituer qu’un outil de plus pour favoriser le dépistage », a-t-elle précisé.
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