L’état de santé du président François Hollande est « normal », a indiqué mercredi l’Élysée. « À la demande de M. le président de la République, un examen médical et biologique lui a été pratiqué au service médical de la présidence de la République », a souligné la présidence dans un communiqué. « L’examen clinique et para-clinique s’est révélé normal », conclut le texte.
Il s’agit du deuxième bulletin de santé rendu public par M. Hollande depuis son accession à l’Élysée en mai. Le premier l’avait été le 5 juin. L’Élysée avait alors précisé qu’il prenait « l’engagement » d’en publier un « tous les six mois ».
Davantage de transparence
Interrogé par « le Quotidien »lors de la campagne électorale, François Hollande avait déjà évoqué le sujet : « Il est important que les Français aient confiance en la capacité de leur président à gouverner. Je suis donc favorable à donner publiquement et régulièrement les informations liées à l’état de santé du chef de l’État ». S’il était élu, avait-il assuré, « il me semblera naturel de donner des informations utiles sur mon état de santé ». Évoquant les exemples de Georges Pompidou et de François Mitterrand, il avait expliqué que les Français attendaient aujourd’hui « davantage de transparence ».
Ses prédécesseurs
Son prédécesseur à l’Élysée, Nicolas Sarkozy, avait lui aussi publié, cinq jours après son entrée en fonction, le 16 mai 2007, un bref bulletin de santé assurant qu’il était « apte » à exercer ses fonctions. Un deuxième bulletin avait été publié plus de deux après, le 3 juillet 2009, informant qu’il avait subi des examens cardio-vasculaires et sanguins qui s’étaient « révélés normaux ». Quelques jours plus tard, le 26 juillet, il avait fait un malaise, lors d’un jogging à Versailles, et avait dû être hospitalisé brièvement au Val-de-Grâce. L’Élysée avait ensuite publié plusieurs bulletins, dont un le 2 août 2010, le dernier du quinquennat, attestant que tous les examens subis la semaine précédente étaient « normaux ». Jacques Chirac, lui, n’avait pas jugé opportun d’informer sur sa santé au nom du principe de respect de la vie privé jusqu’à son hospitalisation au Val-de-Grâce à la suite d’un accident vasculaire cérébral.
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