Alors que la situation semble se stabiliser à Saint-Martin, la circulation du virus est de plus en plus active en Martinique et en Guadeloupe, selon le dernier bulletin de la Cire Antilles-Guyane et de l’Institut de veille sanitaire (InVS).
« Après avoir augmenté de façon quasi régulière entre fin novembre 2013 et début janvier 2014, le nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs estimés semble se stabiliser depuis la deuxième semaine de janvier », à propos de Saint-Martin où l’épidémie se poursuit. La quasi-totalité des quartiers de l’île est concernée par cette épidémie (19 sur 23 quartiers). On compte 610 cas cliniquement évocateurs, 393 cas probables ou confirmés dont 1 décès enregistré.
À Saint-Barthélemy, toujours en phase épidémique depuis le 30 décembre, de nouveaux quartiers sont touchés (110 cas cliniquement évocateurs ; 45 cas probables ou confirmés).
Quelques hospitalisations
La Martinique est passée en phase d’épidémie de chikungunya (phase 3a du Psage) le 23 janvier. Le nombre de cas cliniquement évocateurs vus en médecine de ville est en nette progression. Le bilan est de 655 cas cliniquement évocateurs et 267 cas probables ou confirmés. Quinze cas confirmés ou probables de chikungunya ont été hospitalisés plus de 24 heures. Six concernaient des enfants (40 %).
En Guadeloupe, le nombre hebdomadaire de cas probables ou confirmés a augmenté de façon brutale au cours de la deuxième semaine de janvier. Onze des 32 communes de l’île sont désormais touchés (172 cas suspects ; 68 cas probables ou confirmés). Aucun cas confirmé ou probable n’a été hospitalisé et aucun décès n’est rapporté à ce jour. La phase 2 du Psage est maintenu.
En Guyane, un deuxième cas confirmé importé de St Martin a été enregistré. Le nombre de cas suspects notifiés reste modéré. Aucune circulation autochtone du virus n’a été mise en évidence à ce jour. La Guyane, se trouve toujours en Phase 1 renforcée du Psage. Les autorités restent néanmoins mobilisées. « Tant qu’on peut retarder la circulation autochtone du virus, les actions de prévention jouent un grand rôle. Lorsque la contamination est autochtone, leur efficacité est beaucoup plus diffuse », a expliqué le directeur de l’Agence régionale de santé de Guyane Christian Meurin.
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