Quatre adultes d’une même famille, âgés de 40 à 60 ans, ont contracté le virus du chikungunya, a annoncé mardi 21 octobre l’agence régionale de santé (ARS) du Languedoc-Roussillon. Traités au paracétamol, sur prescription de leur médecin traitant, ils sont guéris.
La famille ne rentrait pas de voyage. L’ARS a indiqué avoir identifié un de leur voisin qui revenait d’un pays étranger touché par le chikungunya.
Une enquête épidémiologique doit démarrer aujourd’hui dans 300 habitations du quartier. Des opérations de démoustication seront menées, le plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunuya passe du niveau 1 (lorsque le moustique tigre est implanté et actif) à 3 (confirmation d’un foyer).
403 cas importés de chikungunya
Selon le dernier bilan de l’Institut de veille sanitaire (InVS), 1 270 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés en France entre le 1er mai et le 17 octobre. Ont été confirmés 146 cas importés de dengue, 403 cas importés de chikungunya, 6 cas importés co-infectés, et 4 cas autochtones de dengue. Les deux premiers repérés dans le Var ne sont pas liés, à la différence des deux autres dans les Bouches-du-Rhône, qui constituent un foyer.
Quant aux cas autochtones de chikungunya, deux ont été identifiés dans le Var en 2010.
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