La réalisation de la dose de rappel du vaccin contre le Covid sera intégrée à partir de dimanche 30 janvier dans l'obligation vaccinale des médecins et des soignants travaillant dans les établissements médicaux et médico-sociaux.
La mesure avait été annoncée avant les vacances de Noël par le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans une volonté de « renforcer l'obligation vaccinale des soignants et des pompiers », et rappelée dans un DGS-Urgent le 10 janvier dernier.
Ceux qui n'auront pas reçu de rappel vaccinal dimanche ne seront pas pour autant automatiquement suspendus ce même jour. La règle est en effet calquée sur le passe vaccinal : les soignants devront avoir reçu leur dose de rappel au plus tard 7 mois après leur dernière injection (première ou deuxième dose selon les cas). Ce délai sera réduit à 4 mois à compter du 15 février, sauf pour les personnes bénéficiant d'un certificat de rétablissement du Covid-19, ou de contre-indication à la vaccination.
Une campagne déjà bien avancée
Selon les informations de Santé publique France, cette campagne de rappel est bien avancée. Loin des manifestations qui avaient précédé son entrée en vigueur mi-septembre, l'obligation vaccinale « renforcée » s'impose sans heurts chez les soignants.
Dans les hôpitaux et les cliniques, 68,2 % ont déjà reçu leur dose de rappel, soit 76,9 % des salariés éligibles - en ne tenant pas compte de ceux « récemment infectés » - selon le dernier point épidémiologique de Santé publique France, arrêté à mardi.
Les personnels des Ehpad et des services de soins de longue durée (USLD) font un peu mieux, avec 69,4 % de rappels vaccinaux, soit 77,8 % des soignants éligibles. Les professionnels libéraux sont les plus en avance : 81,4 % ont reçu leur rappel, soit 86,3 % des effectifs éligibles.
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