Le Parlement européen a adopté ce mardi de nouvelles règles sur l’étiquetage et le contenu des laits pour bébés et des aliments destinés patients sous surveillance médicale. Ces règles visent à protéger les consommateurs et à l’aider à faire plus facilement la distinction entre les aliments de consommation courante et ceux destinés à des groupes spécifiques. La nouvelle législation qui fait l’objet d’un accord avec le Conseil couvre aussi les substituts utilisés pour certains régimes faibles en calories (substituts destinés au contrôle du poids).
« Les nourrissons, les jeunes enfants et les personnes gravement malades ne sont pas des consommateurs comme les autres. Il est de notre devoir, à nous législateurs, d’établir des règles plus strictes, notamment sur la composition et l’étiquetage des denrées alimentaires qui leur sont destinées », a expliqué le rapporteur, Frédérique Ries (ADLE, BE), à l’issue du vote. Pour le législateur, il était également important « de mettre de l’ordre dans la jungle des produits alimentaires » en abolissant « le concept d’aliment diététique cannibalisé par les outils marketing », a-t-elle ajouté.
Étiquetage et publicité
Le texte établit en outre une liste des catégories de substances (vitamines, minéraux, acides aminés...) pouvant être ajoutées à ces préparations.
L’étiquetage, la présentation et la publicité des préparations pour les enfants ne devront pas comporter « d’images de nourrissons ou d’autres images ou du texte susceptibles d’idéaliser l’utilisation de ces préparations », afin de ne « pas décourager l’allaitement au sein », souligne le texte. Toutefois, les représentations graphiques destinées à faciliter leur identification et à illustrer les méthodes de préparation resteront autorisées.
Le Parlement invite également la Commission européenne à évaluer si les « laits de croissance » destinés aux enfants en bas âge, présentent réellement « des avantages nutritionnels par rapport au régime alimentaire normal d’un enfant pendant la période de sevrage ». Elle lui suggère aussi de se pencher sur le besoin éventuel d’une législation concernant des aliments destinés aux sportifs.
En annexe de la résolution le Parlement demande également que la Commission accorde une attention particulière aux résidus de pesticides présents dans les produits afin que leur utilisation soit réduite.
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