Le ministère des Affaires sociales et de la Santé annonce le lancement hier du lancement hier de l’appel d’offres européen pour des tests immunologiques, nécessaires au dépistage organisé du cancer colorectal. « Cette procédure permettra la mise à disposition en France de ces tests avant la fin de l’année », souligne le ministère.
Marisol Touraine salue « une étape importante vers la transition pour les tests immunologiques », ce d’autant qu’elle intervient à la veille de l’annonce du plan cancer prévue le 4 février prochain. Aujourd’hui, ce dépistage, proposé aux Français âgés de 50 à 74 ans sur l’ensemble du territoire national, s’appuie sur des tests de recherche de sang dans les selles à l’aide du test au gaïac ou Hémoccult.
Plus simple, plus précis, plus sensible
Dès 2008, la Haute Autorité de santé recommandait le passage aux tests immunologiques. C’était même une des priorités du plan cancer 2. L’Institut national du cancer (INCa) avait publié en 2011 un rapport précisant les conditions de passage aux tests immunologiques. En 2012, la secrétaire d’état à la santé, Nora Berra, avait annoncé la date de mars 2013 pour le passage aux tests immunologiques.
Récemment, les gastro-entérologues et la Société nationale française de gastroentérologie s’étaient mobilisés pour que soit mis fin « au retard pris dans la mise en application (de cette) nouvelle méthode plus performante de dépistage ».
Ce test, plus simple (un seul prélèvement contre six actuellement), est également plus précis et plus sensible. « Cette simplification doit permettre d’élargir la participation des Français aux tests de dépistage, qui reste aujourd’hui insuffisante (32 %) », souligne le ministère. Et donc, une meilleure prévention du cancer colorectal.
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