C’est dans les années 1950 que le pouvoir éclaircissant de l’hydroquinone a été découvert de façon fortuite, sur des ouvriers noirs qui travaillaient dans une usine de caoutchouc américaine et chez lesquels on a observé une dépigmentation des parties découvertes. La dépigmentation volontaire se développe ensuite, dans les années 1960-1970, d’abord en Afrique du Sud, puis au Sénégal et à partir des années 1980, dans toute l’Afrique subsaharienne. La pratique est essentiellement féminine, mais les hommes peuvent y recourir, notamment dans certains pays d’Afrique centrale. Une étude de 1999 montre, dans un quartier populaire de Dakar, une prévalence allant jusqu’à 67 % de la population adulte féminine.
En Europe, les données sont peu nombreuses. La pratique est cependant considérée comme relativement fréquente chez les immigrés issus d’Afrique subsaharienne. Et on retrouve une forte prévalence (de 16 à 28 %) des effets secondaires de la dépigmentation chez des sujets d’origine africaine vivant en région parisienne.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation