Michel-Edouard Leclerc l’a annoncé en personne sur son blog : les supermarchés du groupe E. Leclerc vont proposer, en magasin comme en parapharmacie, des tests de grossesse à un euro.
Cette décision survient au lendemain de la parution de la loi sur la consommation au « Journal officiel », autorisant la vente en grande surface des tests de grossesse et d’évolution ainsi que des solutions d’entretien pour les lentilles de contact. « Inutile de préciser que ces tests présenteront toutes les garanties de fiabilité », promet le patron de l’enseigne sur son blog.
Opposition de l’Académie de pharmacie et du CNPS
La vente libre de tests de grossesse a suscité une forte opposition de la part des pharmaciens. L’Académie nationale de pharmacie a estimé, le 24 février, qu’il s’agissait d’un « mauvais service rendu aux femmes ». L’information sur l’emballage et la notice ne saurait remplacer un accompagnement personnalisé, « surtout quand il s’agit de très jeunes femmes en désarroi ou de femmes en situation précaire », soulignait l’académie dans un communiqué.
Fin novembre 2013, le Centre national des professions de santé (CNPS) émettait lui aussi de sérieux doutes sur cette disposition qui priverait les femmes « des conseils indispensables qui doivent permettre de les orienter vers une pilule du lendemain, et de les conduire dans le parcours de soins ».« Le code du commerce n’est pas le code de la santé », prévenait alors le CNPS.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, avait estimé sur son blog en septembre 2013 que la vente de tests de grossesse hors pharmacies serait « une avancée » pour la santé publique, dont on pouvait « attendre légitimement une baisse des prix et un accès plus aisé ».
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