En matière de santé, les études le démontrent, les hommes prennent davantage de risques – jusqu’à ce que, bientôt, les femmes les rattrapent, voire les dépassent, pour le tabagisme par exemple. Les Américains, qui adorent les expériences à base d’argent, ont aussi mis en évidence une moindre prise de risque quand il s’agit, par exemple, de choisir entre une somme garantie et un pari pour en gagner une plus grande. À la suite de la crise des subprimes, un éditorialiste du « New York Times » avait même estimé que la solution au problème des banques était, outre le renflouement, « les femmes, les femmes et les femmes », puisqu’elles seraient moins adeptes de la spéculation. Pur stéréotype qui, justement, influe sur les décisions des femmes, avait jugé des chercheurs en psychologie après expérimentation.
Dans une étude publiée en août dans « Current Directions in Psychological Science », d’autres chercheurs insistent : si disparité il y a, elle est liée à une perception différente des risques. Les femmes osent davantage changer de travail ou donner un avis impopulaire lors d’une réunion de travail. Et ce n’est pas parce qu’on prend des risques financiers qu’on ira plus vite en voiture, qu’on oubliera le préservatif ou qu’on sautera à l’élastique.
Dans un tout autre domaine, celui de la sécurité routière (« American Journal of Public Health », décembre) on découvre que si les femmes sont plus à risques de blessures lorsqu’elles sont impliquées dans un accident, ce n’est pas parce qu’elles conduisent moins bien, non, mais parce que les équipements de sécurité (ceinture, appuie-tête, en particulier) sont conçus par des hommes et pour des hommes.
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