À partir du 1er décembre 2014, une nouvelle technique d’analyse des échantillons salivaires sera expérimentée, six mois dans dix départements : Alpes-Maritimes, Dordogne, Gironde, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Moselle, Nord, Haute-Savoie, Yvelines et Paris. « Actuellement, la recherche de stupéfiants chez les conducteurs relève d’un protocole long et coûteux », a expliqué la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA). La recherche de stupéfiants des conducteurs est aujourd’hui effectuée grâce à un test salivaire réalisé par les forces de l’ordre. En cas de test positif, le conducteur est emmené par la police auprès d’un médecin pour une confirmation du résultat au moyen d’un prélèvement sanguin envoyé à un laboratoire compétent.
Se passer du prélèvement sanguin
La nouvelle technique vise à se passer du prélèvement sanguin en le remplaçant par un deuxième test salivaire, effectué par les forces de l’ordre, beaucoup moins lourd et coûteux à mettre en place. Les deux échantillons seront directement envoyés au laboratoire de la police scientifique ainsi qu’au laboratoire de la gendarmerie nationale. Chaque laboratoire testera une méthode différente afin d’analyser l’échantillon, l’un utilisera la chromatographie en phase gazeuse, l’autre en phase liquide. Au cours de l’expérimentation qui inclura 200 personnes, un prélèvement sanguin sera réalisé par un médecin afin de corréler les résultats à ceux des deux chromatographies. Les tests permettront de définir le type de stupéfiants (cannabis, cocaïne, héroïne et amphétamine) consommé par le conducteur. « L’objectif, c’est de rendre la procédure plus simple et d’éviter aux conducteurs et aux forces de l’ordre de passer la nuit aux urgences », pour y effectuer un prélèvement sanguin, a expliqué à l’AFP Danièle Jourdain Menninger, présidente de la MILDECA.
En 2013, 144 000 tests d’usage de stupéfiants ont été effectués en France, plus de 33 % des individus se sont révélés positifs. Enfin, pour la même année, plus de 23 % des conducteurs impliqués dans les accidents mortels étaient positifs aux stupéfiants.
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