« L’édition 2022 du Dry January – Défi de Janvier est un succès sans précédent ! », s'enthousiasme la Fédération Addiction, qui rapporte 16 000 inscrits sur le site dryjanuary.fr, soit deux fois plus qu’en 2021.
Encore une fois boudé par le gouvernement, l'événement a réussi à s'imposer « comme un rendez-vous incontournable au service de la santé publique ». Au-delà de l'implication de sociétés savantes et des milieux associatifs et mutualistes, cette troisième édition française a aussi reçu le soutien des collectivités*. Différents outils sont ainsi mis à la disposition des participants pour les encourager dans cette démarche.
L'application Try Dry, disponible en version française depuis l'édition 2021, a comptabilisé 15 000 téléchargements (soit +9 % par rapport à 2021). L'application permet notamment de suivre l’argent et les calories économisés pendant le Dry January.
Prendre conscience du poids des normes sociales
Fédération Addiction rapporte par ailleurs le résultat d'un sondage BVA-la Ligue contre le cancer qui montre que 35 % des Français sont prêts à participer au Dry January.
Ce défi du mois de janvier a surtout vocation à inciter les consommateurs à s'interroger sur leur rapport à l'alcool et à réduire leur consommation. C'est aussi l'occasion de rappeler les bénéfices sur la santé d'une consommation moindre, en termes de concentration et de sommeil notamment. Nombreux sont les participants à ressortir les bénéfices de cette pause de janvier. « En trois semaines, j’ai perdu du poids, j’ai plus d’énergie, de concentration, de motivation et je suis plus productive. Surtout, je sais que je suis assez forte d’esprit pour contrer l’envie », témoigne ainsi Émeline, 30 ans.
La campagne Dry January cherche à influencer positivement les comportements par le biais de l'information et de messages motivationnels. « Car avec le Dry January – Défi de Janvier, il s’agit de prendre conscience du poids des normes sociales et d’identifier les moments plaisirs et les moments où on peut se passer de boire », précise la Fédération Addiction, estimant que « c’est en pariant sur l’intelligence collective, plutôt que sur la peur et la culpabilisation, qu’on peut agir pour la santé publique ».
*Plusieurs organisations se sont investies dans cette troisième édition de Dry January : Addict’AIDE, AFEF (Société française d’hépatologie), France Assos Santé, la Ligue contre le cancer, la MGEN, villes de Paris, Grenoble, Nantes, etc.
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