Économie en miettes, récession à l’œuvre, climat fou… Sans parler, pour les plus sensibles aux discours eschatologiques, d’un changement d’ère annoncé pour le 21 décembre prochain, soyons précis, par le calendrier maya. Il faut avoir la tête sacrément froide pour ne pas éprouver quelque inquiétude à l’orée de 2012. Nous venons ainsi tous de plonger dans un vaste océan d’incertitudes, plutôt hostile et agité.
Une échéance imparable dans ce maelström : l’élection présidentielle. Quinze semaines nous séparent du premier tour. Trois mois et demi de campagne. La santé, jusque-là, n’est pas reine du buzz. Déclarés ou pas, tentés ou non par ces sujets, aucun des quinze candidats en lice n’a fait monter la sauce sur l’avenir de l’hôpital, les déserts médicaux, le financement de l’assurance-maladie… Face à la crise, la fiscalité, le nucléaire, l’insécurité, l’éducation ou l’emploi, la santé peut bien impliquer des choix de société individuellement et collectivement cruciaux, elle rame.
En période de vœux, souhaitons donc que le vent tourne. Les prétendants à l’Élysée ne sauraient se tenir quittes du nécessaire débat une fois menées à fond de train d’épisodiques visites de maisons médicales ou de services d’urgence.
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