Augmenter le nombre des heures de sommeil nocturne chez l’adolescent permettrait de réduire la prévalence de l’obésité. L’effet apparaît d’autant plus net que l’obésité est importante.
Il est montré chez l’adulte, mais aussi chez l’enfant et l’adolescent, qu’une réduction de la durée du sommeil est un facteur associé à un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé. Jonathan Mitchell et coll. (Université de Pennsylvanie) montrent, sur un suivi longitudinal de 1 000 participants de 14 à 18 ans, « que chaque heure de sommeil acquise est associée à une réduction générale de l’IMC ». L’acquisition demeure après les ajustements pour les heures passées devant la télévision ou l’ordinateur et pour l’exercice physique. Donc, « favoriser un sommeil plus prolongé pourrait contribuer à la prévention de l’obésité des adolescents, même si les objectifs du temps limité passé devant les écrans et de l’activité physique sont obtenus ».
Atteindre 8 à 10 heures de sommeil par nuit à l’âge de 18 ans pourrait avoir comme résultat une réduction de 4 % du nombre des adolescents ayant un IMC au-dessus de 25 kg/m2.
Ces résultats devraient avoir une implication dans les pays de forte prévalence de l’obésité chez l’adolescent, et là où l’incidence est en augmentation.
Les résultats complets se trouvent sur Pediatrics, 8 avril 2013.
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