Comment est donc mort, en septembre 1973, le poète chilien Pablo Neruda ? Emporté par un cancer de la prostate – ce qu’affirme l’histoire officielle ? Ou assassiné par la dictature, douze jours après le coup d’État d’Augusto Pinochet, pour éviter qu’il ne se transforme, exilé, en prestigieux opposant au tout nouveau régime – ce que dit la rumeur ?
Exhumée cette semaine, la dépouille du poète va peut-être parler, lever le doute lié au certificat de décès de Neruda. Un document qui porte la mention « cachexie cancéreuse » alors que des personnes ayant côtoyé l’homme les jours précédant sa fin affirment qu’il ne semblait nullement en danger. « Malade », oui, mais « ni squelettique ni catatonique », aux dires en particulier de l’ambassadeur mexicain de l’époque, qui organisait le départ de Neruda pour Mexico.
Quarante ans après, le Chili attend la lumière sur les circonstances de la mort de son Nobel de Littérature. Des scénarios rocambolesques circulent, dont un mentionne une mystérieuse injection dans une clinique louche de Santiago. Sur la piste de substances nocives, de toxines, de bactéries… prouvant l’intervention d’un tiers, des médecins légistes chiliens et internationaux sont aux manettes. Ils vont tenter de faire mentir le poète qui écrivait : « La vérité, c’est qu’il n’y a pas de vérité. »
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