Personne ne l'a oublié. En juin dernier, les 8 900 candidats aux épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) 2 017 ont vécu leur pire cauchemar. Ils ont dû repasser trois épreuves après l'annulation de deux sessions de ces examens. Face au mécontentement des jeunes, qui avaient demandé des comptes, les ministères concernés (Enseignement supérieur et Santé) ont convoqué un comité de suivi extraordinaire et commandé une enquête des inspections générales (IGAS/IGAENR).
Lors de ses vœux, Danielle Toupillier, directrice générale du Centre national de gestion (CNG) est revenue sur ce fiasco tout en regrettant les dysfonctionnements de ces épreuves. Des dysfonctionnements qui ne sont pas du fait du CNG, dont le rôle est d'assurer la logistique et de sécuriser les épreuves.
« Vaillance » et « courage » du jury national
Devant de nombreux représentants des institutions (FHF, DGOS, directions des hôpitaux, syndicats hospitaliers…), elle a affirmé en effet que « l'inspection menée par l'IGAS et l'IGAENR a clairement conclu que le CNG n'était en rien responsable ».
« La correction de ces épreuves a été réalisée début juillet 2017 de manière optimale et sous forme automatisée, sous le contrôle du jury national dont la vaillance et le courage doivent être mis en valeur », a-t-elle ajouté.
Nul ne sait si le rapport définitif des inspections générales (IGAS et IGAENR) sera un jour rendu public. Un prérapport dévoilé par le « Quotidien » faisait état de « dysfonctionnements » lors de la phase de conception des épreuves et confirmait la « responsabilité individuelle d'un expert » ainsi qu'un « défaut global d'organisation ».
Quoi qu'il en soit, Danielle Toupillier promet de garantir « le succès » des prochaines épreuves « par respect de tous les étudiants ». Dont acte.
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