G7 : la Sicile est en état d’alerte après l’attentat de Manchester

Publié le 26/05/2017
Taormina G7

Taormina G7
Crédit photo : AFP

Une cité blindée et 400 opérateurs de santé spécialisés déployés sur le terrain. À l’occasion du G7 qui se tient les 26 et 27 mai à Taormina (Sicile) sur les thèmes de l’immigration et du terrorisme, le gouvernement italien prend ses précautions après l’attentat de Manchester.

Selon le plan de protection sanitaire dévoilée par la présidence du Conseil et la région sicilienne, Taormina sera plus ou moins transformée en un véritable hôpital de camp. Dans la zone rouge où se tiennent les réunions, six ambulances médicalisées sont déployées et deux autres en dehors du périmètre sécurisé. Enfin, cinq ambulances de réanimation, une ambulance hélicoptère dernier modèle, douze autres ambulances « normales » ont été expédiées à Taormina. Le plan prévoit aussi l’installation de quatre postes médicaux dans la petite ville balnéaire et 400 médecins et paramédicaux spécialisés dans les scénarios d’urgence de type attaque nucléaire, biologique, chimique et radiologique sont déjà basés sur le terrain. Une tente de décontamination a également été installée à proximité de la zone rouge.

Un plan renforcé

Après l’attentat de Manchester de lundi dernier, le plan de sécurité a été ultérieurement renforcé, les services secrets craignant une attaque terroriste. Ainsi, le personnel médical, toutes catégories confondues, basé en Sicile doit renoncer à ses congés jusqu’à dimanche prochain. Les hôpitaux de la région ont été placés en état d’alerte permanente. Enfin, le plan d’urgence de gestion des flux importants et inhabituels (Peimaf), a été mis en place dans l’hôpital de Taormina. Côté chiffres, ce plan sera financé par les fonds régionaux à hauteur de 500 millions d'euros et une enveloppe devrait aussi être dégagée par le gouvernement italien. « Le monde entier observera Taormina pendant toute la durée du sommet aussi nous devons prendre nos précautions. De nombreux détails du plan de sécurité médical n’ont pas été dévoilés pour des raisons de sécurité nationale », affirme Baldo Gucciardi, le conseiller régional en charge de la Santé.

De notre correspondante Ariel F. Dumont

Source : lequotidiendumedecin.fr