Le collège de la Haute Autorité de Santé (HAS), dont François Hollande s’apprête à renouveler par décret la moitié des huit membres, ne comptera bientôt plus aucune femme dans ses rangs. Jusqu’à présent, il y en avait une, l’économiste Lise Rochaix. Une sur huit, ce n’était déjà pas le Pérou du point de vue de la parité – pour laquelle, malheureuse coïncidence, le Premier ministre vient tout juste de formuler de nouvelles promesses – mais c’était déjà un petit bout de début de quelque chose.
Zéro sur huit, et l’on peut faire confiance aux esprits scientifiques de haut vol de la HAS pour faire le calcul, c’est évidemment beaucoup moins bien.
Que s’est-il passé ? Si le chef de l’État nomme les membres du collège de la HAS, il le fait sur proposition (pour ce renouvellement-ci, les quatre prochains élus seront choisis par l’Élysée et le CESE) des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale. Lesquels n’ont sorti de leurs chapeaux que… des garçons. Il y avait bien des femmes sur les rangs – une directrice de CHU, une patronne d’ARS, une économiste…, cite « le Monde » dans son édition du 10 janvier – mais, sans plus d’explications d’un côté comme de l’autre, elles ne faisaient visiblement pas l’affaire. Le Sénat et l’Assemblée leur ont préféré : un directeur de CHU, un grand chirurgien (et ancien député), deux professeurs de l’AP-HP.
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