Il est amusant de constater que l’agressivité au volant, expression de la virilité, est liée à un objet féminin, la voiture, l’automobile ou la bagnole. L’association est d’autant plus marquée que, selon une chercheuse américaine, l’homme s’identifie à sa machine. Ayalla Ruvio (Temple University, Philadelphie) s’est tournée vers deux études ayant trait au rôle de la personnalité dans le comportement en voiture. Elle a identifié six situations psychologiques incitant à une certaine agressivité et aux infractions :
– ceux qui perçoivent leur véhicule comme un reflet de leur propre identité ;
– les compulsifs ;
– les matérialistes qui surestiment la valeur de leur bien ;
– les jeunes conducteurs qui veulent exhiber leur voiture et se montrer plus habiles que les autres. Gare à la surestimation de ses aptitudes !
– ceux qui reconnaissent leur agressivité, certes, mais cumulent aussi plus d’accidents et d’infractions ;
– ceux, enfin, qui se sentent en retard et sous pression.
En résumé, explique la chercheuse, percevoir son automobile comme une extension de soi conduit à l’agressivité. Qui s’aggrave quand le conducteur considère la route comme son territoire, qu’il doit défendre, si besoin.
Est-il besoin d’ajouter que tout cela s’applique davantage à la gent masculine ?
Psychology and Marketing, vol. 28, n° 11, novembre 2011.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation