Les patients atteints d’une forme récidivante de leucémie chronique ou d’un lymphome rare vont pouvoir disposer d’un nouveau médicament qui n’est pas encore disponible sur le marché français. « L’ANSM a décidé de donner un avis favorable à la demande d’autorisation temporaire d’utilisation (ATU) de cohorte à l’ibrutinib », a indiqué à l’AFP le directeur général de l’ANSM, Dominique Maraninchi.
Développé par le laboratoire Janssen-Cilag, l’ibrutinib est un médicament destiné à traiter des patients souffrant d’une rechute ou d’une forme réfractaire de leucémie lymphoïde chronique (LLC) ainsi que d’une forme rare de lymphome, le lymphome à cellules du manteau (LCM).
Plusieurs centaines de bénéficiaires
La LLC est la forme la plus répandue de leucémie de l’adulte en Occident et représente 30% des cas de leucémies en France. 4 500 nouveaux cas sont observés chaque année. Le lymphome du manteau touche entre 600 et 700 nouveaux patients chaque année en France.
Le laboratoire Janssen-Cilag, une filiale de Johnson & Johnson, a déposé une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) de l’ibrutinib (Imbruvica) en octobre dernier auprès de l’Agence européenne du médicament (EMA). Mais comme le médicament ne sera pas disponible avant plusieurs mois en France, l’ANSM a décidé d’accélérer les choses. L’Agence accordera des ATU nominatives « compassionnelles » aux patients concernés. Selon elle, cela pourrait bénéficier à plusieurs centaines de personnes.
Aux États-Unis, l’ibrutinib a reçu le feu vert de la FDA en nomvenre 2013 à l’issue d’une procédure accélérée.
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