Des pluies torrentielles se sont abattues sur Montpellier dans la journée du 29 septembre. Du jamais vu depuis 1957, 300 mm d’eau par mètres sont tombés sur la ville en l’espace de trois heures… Des précipitations équivalentes à celles recensées d’ordinaire en 6 mois !
La continuité des soins a été assurée
La population départementale ayant une certaine culture en matière d’inondations. Aucune victime ou blessé n’est à déplorer. L’activité médicale s’en est pourtant trouvée perturbée. Ainsi, le CHU a été touché par quelques fuites et infiltrations mineures qui n’ont toutefois pas impacté la continuité des soins. «Nous avons allongé les gardes de 18 h 30 jusqu’à 20 heures (heure à laquelle les pluies se sont calmées, ndlr) afin de permettre au personnel de relève d’arriver », explique le Dr Roland Dumont, coordinateur du département de médecine d’urgence au CHU. Dans ce service, seul le médecin du Centre 15 a terminé son service à 23 heures et a été hébergé une sur place. « Nous avons une procédure qui a été suivie. Dans l’ensemble, les choses se sont bien passées. Au niveau de la fréquentation, nous avons observé une baisse des petites consultations. En revanche, nous avons hébergé huit patients qui devaient recevoir des soins infirmiers mais dont le soignant n’avait pu atteindre le domicile », poursuit-il.
Au total, entre les personnels soignants, les patients et leur famille, le CHU a dû héberger « 80 à 100 personnes », avance Guillaume du Chaffaut, directeur des affaires générales de l’hôpital qui tient à mettre en avant « la solidarité et le grand professionnalisme des agents ». Et le Dr Richard de revendiquer que « l’achat pour le SAMU d’un véhicule haut, type 4x4, apparaît au regard des événements tout à fait justifié pour la ville ».
En ville, les dommages ont été très localisés aux abords du Lez, un petit fleuve. Dans le quartier, certains cabinets sont aujourd’hui fermés. Soit parce qu’ils ont été touchés par les eaux, soit parce que l’habitation des médecins l’a été. « Nous sommes à 200 mètres du Lez, mais vu que nous sommes légèrement en hauteur, nous n’avons pas eu de dommages », témoigne le Dr Benoîte Pitiot, médecin généraliste. Elle poursuit : « En revanche, hier et aujourd’hui, notre patientèle ne s’est pas beaucoup déplacée. Certains ont été inondés. Les choses rentrent petit à petit dans l’ordre. Mon carnet de rendez-vous de demain est plein. »
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