« Quel est votre livre favori ? », lui demande le « Lancet » - « Les Misérables de Victor Hugo, spécialement le chapitre XII qui met en scène Jean Valjean, l’évêque, sa femme de ménage, les chandeliers en argent et trois gendarmes. » Ce fan de Victor Hugo n’est pas chauvin : il s’agit d’un chercheur à l’Institut britannique de recherche sur le cancer, Johann Sebastian de Bono, qui aurait pu citer bien d’autres auteurs dans la langue de Shakespeare. Retour sur ce fameux chapitre. La scène se passe à l’évêché. On frappe à la porte. « Entrez », dit l’évêque, Monseigneur Bienvenu. Entrent trois gendarmes qui tiennent au collet Jean Valjean, arrêté en possession des couverts en argent qu’il a dérobés à l’évêché après y avoir été accueilli et nourri. L’évêque ne fait ni une ni deux : je vous avais donné également ces deux chandeliers en argent. Pourquoi ne les avez-vous pas emportés avec les couverts ? Les gendarmes, convaincus, relâchent Valjean. L’évêque attrape sur la cheminée les deux chandeliers, les lui donne. Et puis : « C’est votre âme que j’achète. Je la retire aux pensées noires et à l’esprit de perdition et je la donne à Dieu. »
De la France, le cancérologue britannique n’aime pas que Victor Hugo. S’il devait quitter l’Angleterre, explique-t-il, c’est en France qu’il s’installerait « pour sa campagne, ses bords de mer, ses montagnes, ses fromages, ses fruits et son vin ».
The Lancet du 2 octobre 2010
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