L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé relaie sur son site la décision de la Commission européenne qui faisait elle-même suite à celle du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) : le rapport bénéfice/risque de la contraception hormonale d’urgence (levonorgestrel per os ou ulipristal per os) « reste favorable quel que soit le poids de la femme ».
L’arbitrage européen a été sollicité après des résultats d’études cliniques indiquant que l’efficacité contraceptive du Norlevo, une des spécialités contenant du levonorgestrel, était réduite chez les femmes dont le poids était supérieur ou égal à 75 kg et que le Norlevo n’était plus efficace chez les femmes dont le poids était supérieur à 80 kg. Cette mise en garde a par la suite été mentionnée dans le RCP français de la spécialité Norlevo. Toutes les données disponibles portant sur l’efficacité de la contraception d’urgence hormonale (à base de levonorgestrel mais aussi d’ulipristal acétate) en fonction du poids ont été analysées avec des résultats contradictoires (levonorgestrel) ou portant sur des données trop limitées (ulipristal). D’où les conclusions de l’Agence européenne du médicament. Les modifications européennes seront prochainement implémentées dans les RCP français de ces spécialités.
L’ANSM rappelle que « la contraception d’urgence hormonale doit être administrée le plus rapidement possible après un rapport non ou mal protégé et que le recours à cette méthode dite "de rattrapage" doit rester exceptionnel notamment en raison du risque d’échec plus élevé que les contraceptions régulières ».
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