« THE LANCET » publie un éditorial cinglant sur la réforme du National health service (NHS) que propose outre-Manche le gouvernement de David Cameron. La revue britannique considère que ce projet pourrait sonner « la fin » du NHS, en faisant des GPs (general practitioners) des rois tout puissants. Le gouvernement de coalition souhaite que les GPs gèrent en direct 80 % du budget de la santé dès 2013. Les GPs pourraient être autorisés à mettre en concurrence les hôpitaux et les cliniques, afin d’obtenir le meilleur rapport qualité prix. Pour « The Lancet », cette piste est dangereuse. Et aux antipodes de la philosophie initiale du NHS, créé en 1948 dans le but d’offrir des soins gratuits pour tous. « Les GPs vont décider du type de soins qu’ils pourront se permettre de prescrire à leurs patients », note la revue scientifique. Les généralistes auront aussi le pouvoir de décider qui sera l’offreur de soins. Pour « The Lancet », la logique du coût primera immanquablement sur celle du besoin clinique. La revue ne préconise pas le statu quo pour autant : « Le NHS ne délivre pas les soins dont les patients ont besoin. Les patients atteints d’un cancer, par exemple, ont un taux de survie moindre au Royaume-Uni qu’en Australie, au Canada, en Suisse ou en Norvège ». Une deuxième lecture du volumineux projet de loi est entamée cette semaine à la chambre des communes.
Réforme du NHS au Royaume-Uni
La controverse bat son plein
Publié le 01/02/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés

1296526351222784_IMG_53052_HR.jpg
Crédit photo : DR
D. CH.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8897
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité