Les propos de Christiane Taubira ont immédiatement été nuancés par le ministère de la Famille, qui a rappelé qu’il ne s’agissait que d’un « préprojet ». Ils ont néanmoins déclenché les réactions attendues dans la classe politique. Europe-Écologie Les Verts devrait déposer des amendements lors du débat parlementaire pour ouvrir la PMA à tous les couples, comme le souhaite l’Inter-LGBT, et l’adoption aux couples pacsés et concubins.
À l’UMP, Alain Juppé a estimé que la reconnaissance des couples homosexuels ne devait pas nécessairement s’appeler « mariage » et s’est dit « pas favorable à l’adoption, quels que soient les arguments de fait qu’on invoque ». Au contraire, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est dite « favorable à tout ce qui permet de donner sa légitimité à l’amour homosexuel », tout en étant « réservée » sur l’adoption. La sénatrice Chantal Jouanno, proche de François Fillon, approuve également le mariage mais va plus loin sur l’adoption, la considérant comme « une reconnaissance de l’égalité des droits entre chaque citoyen ».
Les mouvances catholiques sont hostiles à ce projet. Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien-démocrate, a de nouveau réclamé un référendum. L’Institut Civitas, proche des intégristes, espère « faire échec à ce projet de loi grâce à une vaste campagne » de réinformation. Le cardinal André Vingt-trois entend enfin « infléchir » le contenu de la loi.
Selon un sondage BVA publié en janvier, 63 % des Français sont favorables au mariage pour les homosexuels, et 56 % à l’adoption.
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