La Parti communiste a dénoncé lundi la mise en oeuvre de « la privatisation tous azimuts et la poursuite du développement des inégalités face à l’accès à la santé » par le projet de loi qui doit être voté mardi par l’Assemblée nationale.
Le projet de loi de modernisation de notre système de santé « obéit aux exigences du Medef au lieu de répondre aux besoins de santé », écrit dans un communiqué le PCF. « Le changement de titre n’y changera rien, cette loi n’a de moderne que le nom. Les rares annonces sur le volet santé publique ne suffisent pas à caractériser positivement ce projet de loi », selon les communistes.
Un tiers payant généralisé qui « camoufle l’offensive des complémentaires privées » dit le PCF
Si le PCF « salue une mesure positive concernant l’interruption volontaire de grossesse », il constate que « rien n’existe pour empêcher les fermetures des centres pratiquant les IVG ». Si le PCF est « favorable à la généralisation du tiers payant, celui-ci, "à la carte", camoufle l’offensive des complémentaires privées ».
« Le renforcement des agences régionales de santé et en particulier le rôle de directeurs généraux, l’accélération de la concentration du service public hospitalier avec les groupements hospitaliers de territoire, la remise en cause de la psychiatrie de secteur à la française, l’absence de reconnaissance des professionnels, le silence sur les coupes budgétaires et du personnel en lien avec le plan Valls de diminution des dépenses publiques : tout ceci est la marque d’un désintérêt profond pour la santé des populations », ajoute-t-il.
Le PCF demande « une vraie loi cadre de santé publique, avec le développement du service public de l’ambulatoire à l’hospitalisation très spécialisée, une reconquête de la sécurité sociale, la création d’emplois qualifiés pour répondre aux besoins de la population sur tout le territoire national ».
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