L’émergence de nouvelles terres agricoles qui mettent en péril des écosystèmes naturels risque d’entraîner des zones où vivent des espèces vecteurs ou des réservoirs d’agents pathogènes. En Argentine, la transformation des terres de pampas en champs de maïs a favorisé la pullulation de rongeurs qui servent de réservoirs au virus Junin, responsable de la fièvre hémorragique d’Argentine. Ces rats, naturellement régulés par les autres espèces qui vivent dans les pampas, entraient peu en contact avec la population humaine. Jusque-là silencieuse, la fièvre hémorragique est devenue épidémique.
Autre exemple en Amazonie : le taux de piqûres humaines par l’ Anophele darlingi, moustique qui est le premier vecteur de l’agent pathogène responsable du paludisme, est beaucoup plus élevé dans les sites de déforestation (lié à la construction d’une route, l’extension des villes, etc.) que le taux de piqûres des zones où la forêt prédomine. La destruction de l’écosystème forestier et la création de nouveaux milieux favorables au développement de l’ Anophele darlingi, lequel ne pond pas ses larves en forêt dense, sont à l’origine de cette épidémie.
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