Au 1er janvier 2014, la population française est estimée à 66 millions d’habitants dont 63,9 en métropole et 2,1 en Outre-mer, selon l’Institut national de la statistique (INSEE). Une estimation en augmentation de 30 % (+ 200 000 personnes) par rapport à l’année précédente.
Décès en hausse
La croissance naturelle atteint les 219 000 personnes (780 000 naissances - 561 000 décès) en métropole, le reste étant dû au solde migratoire (entrées - sorties) que l’INSEE estime à 50 000 personnes. L’institut note que ce solde naturel « a tendance a diminué d’année en année » puisqu’il était de 264 000 encore en 2008.
Les naissances ont été moins nombreuses en 2013 qu’en 2012 (moins 10 000) et le nombre de décès plus important (plus 2 000). « L’indicateur de fécondité après avoir atteint un niveau élevé de 2,02 enfants par femme en 2010 diminue », pour atteindre désormais 1,97. En revanche, l’espérance de vie progresse : 78,7 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes (78,5 et 84,9 en 2012).
Autre bon point la pyramide des âges garde un profil vertical dans sa moitié inférieure (les plus jeunes), une « situation unique au monde car la plupart des pays développés (comme l’Allemagne par exemple) présentent aujourd’hui une pyramide dont la base est devenue très étroite », souligne l’INSEE.
Le solde migratoire estimé à 0,8 ‰ reste modéré, se situant parmi les plus faibles d’Europe (3 ‰ au Royaume-Uni, 5 ‰ en Allemagne et en Autriche, 6 ‰ en Italie, 9 ‰ en Suisse et 10 ‰ en Norvège).
Le solde naturel va continuer à décroître
L’institut de la statistique dessine quelques tendances à venir parmi lesquelles la poursuite de la baisse du solde naturel (3,4 ‰ en 2013). En effet, le nombre de femmes en âge de procréer sera stable et le nombre d’enfants le sera également. À mesure que disparaîtront les générations du baby-boom, le nombre de décès va augmenter pour rejoindre celui des naissances.
L’INSEE affirme également que, quel que soit le niveau futur du solde migratoire, « il faut s’attendre à ce qu’il devance le solde naturel d’ici une génération, voire plus tôt ». Et, précise l’institut, « ce ne sera pas l’effet d’un surcroît de fécondité des étrangers ou d’une politique migratoire, mais le contrecoup du baby-boom parvenu en fin de course avec l’inévitable augmentation des décès qui l’accompagnera ».
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