Mars 2012, deux cadres de La Poste se suicident sur leur lieu de travail. Un mois plus tard, la commission Kaspar (du nom de l’ancien syndicaliste Jean Kaspar) réfléchissait aux conditions de travail dans l’entreprise, devenue société anonyme en 2010, et émettait des recommandations. Résultat, La Poste vient ce mardi 22 janvier de signer un accord-cadre sur la qualité de vie au travail, avec les syndicats FO, CFDT, CGC/UNSA, et CFTC.
Cet accord prévoit l’ouverture rapide de 8 chantiers de négociations, notamment sur l’organisation du travail, la santé et la sécurité, et le dialogue social, et 17 mesures immédiates. Des dispositifs de temps partiel aménagé devraient être proposés aux seniors - mais La Poste n’a pas précisé le nombre de salariés éligibles -, un réaménagement du travail des postiers sur 5 jours et non 6 est envisagé, ainsi que la mise en place de télétravail sur la base du volontariat.
L’accord institue aussi un dispositif de droit d’alerte sociale pour les organisations syndicales sur le respect des règles de dialogue social. La CGT et Sud ont refusé de signer le texte. La première envisage une journée d’action nationale pour faire pression sur les futures négociations, et déplore l’absence de la question du temps partiel dans l’accord-cadre. « Pour la direction de La Poste, seul compte l’affichage qu’elle pourra faire de cet accord », estime SUD.
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