PREMIER constat, la presse professionnelle reste la source numéro 1 d’information des médecins internautes, placée en tête par 68 % des sondés, plus qu’en 2008 (66 %). Si Internet a progressé de 7 points (48 % contre 41 % en 2008) c’est plutôt, semble-t-il, au détriment de la visite médicale, passée de 67 à 45 %
Les auteurs de l’étude ont ensuite regroupé les généralistes internautes en 4 types ; ce qui fait apparaître que les 20 % de médecins « sédentaires » les plus actifs (plus de 20 actes/jour), hommes en majorité, gros consommateurs de presse médicale (75 %), sont aussi ceux qui vont beaucoup sur Internet. Les « minimalistes » (1/3 de l’échantillon), femmes en majorité, lisent moins la presse médicale (55 %), ont un usage ponctuel d’internet et reçoivent peu de visite médicale. Les « pas à pas » (21 %), 50-55 ans en moyenne, installés seul, lisent la presse médicale (65 %) mais sont encore peu connectés. Les « mobiles » (28 %), nouvelle catégorie qui compte plus de femmes que d’hommes, travaillent souvent dans des cabinets de groupes, se servent d’un smartphone et placent le Web (89 %) au-dessus de la presse (57 %).
En 2011, la fréquentation des sites des laboratoires pharmaceutiques a baissé, le e-learning stagne mais 80 % des MG ont déjà participé à un e-learning et la moitié envisagent de l’utiliser dans les six mois. Les médecins sédentaires actifs et les « mobiles » apprécient aussi les forums de discussion (53 et 52 %).
Ces tendances se retrouvent chez les spécialistes, avec toutefois l’apparition d’un type « multicanaux » (20 % de l’échantillon), 52 ans en moyenne, connecté en permanence, lecteur de la presse médicale (88 %), qui échange par messagerie (70 %), va sur les sites Web (70 %) et dans les congrès (61 %) et a déjà participé à un « e-event » de l’industrie (64 %).
Deux tiers des spécialistes n’hésitent pas à utiliser Internet en consultation et chez les « mobiles » (26 % de l’échantillon, connectés au Web 2 à 5 heures par semaine), cette proportion dépasse les trois quarts (78 %). Enfin, un médecin internaute sur deux (47 %) possède un smartphone. L’iPhone est leader à 65 % chez les généralistes et 74 % chez les spécialistes. Ces smartphones servent pour recevoir des mails (73 % des MG, 77 % des spé.), pour naviguer sur le Net (75 % MG, 78 % spé.), consulter des banques de données de médicaments (59 % MG et 52 % spé.) et « twitter » (11-12 %), c’est-à-dire envoyer ou consulter des messages sur le réseau Twitter.
* Le CESSIM (Centre d’études sur les supports spécialisés de l’information médicale) analyse régulièrement les sources d’information du corps médical. Le baromètre porte sur un échantillon de 301 MG internautes, et 300 spécialistes internautes (est internaute un médecin qui utilise Internet une fois par semaine) interrogés fin juin-juillet 2011
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