DANS LE champ de la santé comme pour le reste, une majorité d’Américains ne regrettera pas George W. Bush. Son bilan n’est pas mirobolant. Près de 46 millions d’Américains ne bénéficient d’aucune couverture maladie. Aucun pays ne dépense autant que les États-Unis pour sa santé (15 % du PIB). Pourtant, les indicateurs de santé publique Outre-Atlantique sont loin d’être les meilleurs. Barack Obama a fait de la réforme du système sanitaire l’une de ses priorités premières. La santé figure en bonne place dans son plan de relance. Mais les financements suivront-ils ? Comment vont réagir les puissants lobbies industriels ? Le temps des discours est achevé, place à l’action, puisque c’est aujourd’hui le jour J, celui de l’investiture d’Obama et de toute son équipe. La semaine dernière, la Chambre des représentants américains a adopté une loi qui porte le nombre d’enfants couverts à 11 millions, contre 7 millions actuellement. Au Sénat de se prononcer. D’après la majorité démocrate de la Chambre, ce texte, que Georges W. Bush a par deux fois retoqué, sera « le premier texte de loi que le président Obama signera ». Preuve que les temps ont changé. Présentation de l’équipe santé d’Obama, et commentaires éclairants de Gérard de Pouvourville, économiste de la santé à l’Essec santé, et bon connaisseur de la situation et des enjeux Outre-Atlantique.
L’équipe Obama prend ses fonctions aujourd’hui
La réforme du système de santé, un sacré défi à relever
Publié le 19/01/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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