Les habitants de plusieurs villes d’Espagne se sont rassemblés la semaine dernière, incidents à la clé, pour soutenir les doléances des citoyens de Burgos, remontés contre un projet d’aménagement urbain. À l’origine des émeutes : la construction annoncée d’une nouvelle avenue dans cette ville tranquille du nord du pays.
À Burgos, la population ne descend pas dans la rue tous les quatre matins mais comme dans le reste de l’Espagne, la crise laisse ses marques. La cité compte 26 % de chômeurs et ses services publics doivent composer avec les coupes budgétaires. Alors dépenser plusieurs millions d’euros pour embellir un quartier… La nécessité de ce chantier n’a pas sauté aux yeux des administrés. Certains ont manifesté violemment leur mécontentement, fini au poste… et leur spectaculaire colère a fait tache d’huile en Espagne.
Question de priorités. Quand l’argent public se raréfie, faut-il s’offrir des Champs Élysée à Burgos ou un fastueux Palais des Congrès à Ségovie ? C’est en ces termes que les Espagnols s’interrogent désormais. Pour répondre assez vite que tout bien pesé, ils préféraient des crèches, des écoles et surtout, alors que le secteur paie depuis deux ans un très lourd tribut à la politique nationale d’austérité, de l’argent pour leurs hôpitaux et leurs centres médicaux. Quand la santé est dans un plateau de la balance, une belle artère ne fait pas le poids.
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