La santé post-Fukushima

Publié le 19/05/2014
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Des légumes sans pesticides et garantis sans micro-organismes ni contaminants radioactifs, tel est le projet du groupe japonais Toshiba, connu pour ses appareils électroniques et ses réacteurs nucléaires mais aussi ses équipements médicaux. Le groupe gère même son propre hôpital à Tokyo. « Nous allons donner une nouvelle dimension à notre division sanitaire », ont déclaré ses dirigeants lors de l’annonce de l’ouverture prochaine d’une « usine à légumes » dans une banlieue de la capitale nippone. L’objectif : « contribuer au développement d’une société où les hommes vivent heureux et en bonne santé ». Tomates, épinards, petits pois… vont pousser en milieu clos et aseptisé sous haute surveillance électronique grâce à une technologie inspirée de celle mise en œuvre dans les usines de semi-conducteurs : « éclairages fluorescents optimisés pour la croissance des végétaux », « système d’air conditionné maintenant une température et un degré d’humidité constants », « dispositif de surveillance de la production » et « emballage stérile ». Dès la fin de l’année, ces produits dont certains répondront à des besoins précis, comme un plus forte teneur en vitamine C ou en polyphénols seront disponibles. La construction d’une usine hors du Japon est déjà planifiée tandis que Panasonic ou Fujitsu comptent aussi explorer ce créneau.

Dr Lydia Archimède

Source : Le Quotidien du Médecin: 9328