En France, on a les lapsus des politiques (fellation pour inflation, empreintes génitales pour empreintes digitales). Aux États-Unis, ce sont certains candidats à la campagne pour les élections de mi-mandat du 7 novembre, dont les Républicains font une machine de guerre contre Obama, qui peuvent prêter à sourire – ou à s’effrayer. C’est le cas de Christine O’Donnell, qui a remporté la primaire républicaine du Delaware, à la surprise générale, en septembre.
Cette femme de 41 ans fait le bonheur des médias grâce à des déclarations prononcées à la fin des années 1990, quand elle dirigeait l’Alliance du Sauveur pour l’élévation de la Vérité, un groupe chrétien prônant l’abstinence sexuelle. En croisade contre la masturbation, la pornographie, l’avortement, elle avouait au passage avoir « fricoté avec la sorcellerie ».
Elle est bien sûr créationniste, qualifiant la théorie de l’évolution de « mythe », ce qui devient presque banal aux États-Unis. Opposée aux recherches sur les cellules souches et au clonage, elle n’a pas hésité à affirmer en 2007 que des laboratoires « font des croisements entre des humains et des animaux et produisent des souris avec des cerveaux humains en état de marche ».
Aujourd’hui candidate au Sénat, elle doit démentir, dans sa campagne publicitaire télévisée, être une sorcière. « Je ne suis pas une sorcière. Je ne suis rien de ce que vous avez entendu. Je suis vous », dit-elle à ses électeurs potentiels. Lesquels, pour l’instant, dans leurs intentions de vote, la placent 16 points derrière son adversaire démocrate.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation