Lancement d’une enquête participative sur les tous les types de prothèses mammaires

Publié le 15/07/2014
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Crédit photo : S. TOUBON

Pour étudier les risques potentiels que présentent les implants mammaires sur la santé des femmes porteuses, l’Inserm soutenu par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) lance la cohorte nationale LUCIE auprès de femmes porteuses ou ayant porté des implants mammaires et opérées en France.

La mise en place de cette cohorte vise à évaluer et identifier l’incidence des effets indésirables liés au port d’implants mammaires, dont 30 000 portant ou ayant porté un implant en gel de silicone du fabricant PIP. Cette enquête a pour objectif de suivre 100 000 femmes sur les 346 000 femmes porteuses de prothèses recensées en France.

Deux modes de recrutement

« Pour atteindre cet objectif, explique Florent de Vathaire, directeur de l’Unité Inserm 1018 Centre de recherche épidémiologique et santé des populations basé à l’Institut Gustave Roussy, le recrutement se fera de deux façons : d’une part, par l’enregistrement volontaire des femmes sur un site actif où elles devront remplir un questionnaire médical, et d’autre part, grâce au transfert de fichiers aux chercheurs de l’Inserm en provenance d’hôpitaux et cliniques ayant implanté ou explanté une prothèse mammaire, quel qu’en soit le fabricant depuis 2001. C’est la seule façon d’assurer une étude puissante. »

Le questionnaire, accessible après enregistrement sur le site alarecherchedelucie.fr, s’intéresse aux données personnelles (taille, poids, profession, niveau scolaire...) antécédents médicaux et familiaux, au mode de vie (contraception, alcool, tabac, exposition solaire,) aux caractéristiques de l’intervention : marque de la prothèse (PIP, Perouse plastie, Eurosilicone, Allergan Limited, Mentor medical systems, Laboratoire sebbin, laboratoire arion, Cereplas), nature de la prothèse (silicone, sérum physiologique, Hydrogel), type d’enveloppe, côté de l’implantation, et raison de l’intervention ( esthétique, malformation, mastectomie prophylactique, reconstruction mammaire après cancer du sein, changement de sexe, etc…).

Un suivi prévu sur 10 ans

Les personnes ayant donné leur accord de participation seront contactées par courrier électronique tous les 2 à 5 ans pour répondre à un nouveau questionnaire, dsans le cadre d’un suivi prévu pour un minimum de 10 ans.

Pour faciliter le recrutement et la fidélisation des participantes, les chercheurs de l’Inserm ont mis en place un dispositif de promotion de l’étude :

- le site internet : alarecherchedelucie.fr

- une campagne sur les médias sociaux : compte twitter @EtudeLucie ; page facebook : facebook.com/alarecherchedelucie

- sur linkedln

Des informations supplémentaires sont disponibles par email : contact@cohorte-lucie.net ou au N°Vert : 0 800 20 00 01.

Dr A. T.

Source : lequotidiendumedecin.fr