L'animatrice Flavie Flament, qui a récemment révélé avoir été violée adolescente, et le magistrat Jacques Calmettes, ancien président de l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem), ont débuté le 6 janvier la mission de « consensus » sur les délais de prescription en matière de crimes sexuels sur mineur que leur a confiée la ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol. Ses conclusions sont attendues fin mars. Actuellement, la prescription pour les viols sur mineurs est de 20 ans après la majorité de la victime, de 10 ans pour les agressions sexuelles.
Du côté des majeurs, les délais sont de 10 ans à compter des faits pour un viol, et de 3 ans pour des agressions sexuelles. Mais ce 12 janvier l'assemblée nationale examinera en deuxième lecture la proposition de loi d'Alain Tourret et Georges Fenech, qui propose le doublement de la prescription pour les crimes de 10 et 20 ans, et pour les délits de 3 à 6 ans.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1