L’Observatoire des résidus de pesticides (ORP) de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) lance demain, jeudi 3 juillet, l’étude Pesti-Home, pour mieux connaître les utilisations domestiques des produits destinés à éliminer les nuisibles (souris, moustiques, acariens, insectes, champignons, mais aussi puces ou tiques) dans et autour de la maison.
Nationale, elle doit compléter les travaux déjà existants sur les expositions via l’alimentation et les utilisations professionnelles de ces produits. « L’objectif est d’avoir une vue, pour un individu donné, de ce qu’il utilise globalement. Aujourd’hui, on ne sait pas quelles sont les fréquences d’utilisation des produits », explique Jean-Luc Volatier, adjoint au directeur de l’évaluation des risques à l’ANSES.
Elle est financée par les ministères de l’Écologie, de la Santé, et de l’Agriculture, dans le cadre du plan Ecophyto et devrait contribuer à définir des priorités de santé publique pour réduire l’exposition des populations aux pesticides.
Elle répond ainsi à l’une des recommandations de l’expertise collective de l’INSERM sur les pesticides et leurs effets sur la santé, de juin 2013.
L’étude, qui sondera les usages de 1 500 foyers tirés au sort au sein de 150 communes de la métropole, se poursuivra jusqu’en octobre 2014. Les résultats sont attendus en 2015.
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