Le tribunal de commerce de Toulon a renvoyé à février prochain l’assignation de la société allemande TÜV qui était chargée de certifier les prothèses mammaires PIP. La procédure remonte à la fin du mois de mars, au lendemain de la liquidation de la firme PIP. Les trois distributeurs de ces prothèses à l’étranger – le bulgare J&D Medicals, le brésilien EMI et l’italien GF Electromedics – ont alors réclamé à la société varoise ses polices d’assurance.
Parallèlement, l’assureur concerné Allianz, a assigné PIP au tribunal de commerce de Toulon en vue d’obtenir la nullité de son contrat, au titre des tromperies reprochées à l’entreprise. Après plusieurs reports d’audience, le tribunal a finalement débouté Allianz le 14 juin dernier, confirmant la validité de ses contrats d’assurance avec PIP et ouvrant alors la voie à une indemnisation des victimes porteuses de ces prothèses.
Néanmoins, le tribunal avait parallèlement débouté les distributeurs étrangers de leur demande d’indemnisation en soulignant que le contrat d’assurance ne portait que sur les patientes implantées en France. Les trois distributeurs se sont finalement retournés vers la société TÜV, également assignée par des victimes françaises regroupées au sein d’une des associations de femmes porteuses d’implant mammaire (APIM), ainsi que des victimes étrangères.
La dérivation biliaire du bypass gastrique Roux-en-Y protège du cancer colorectal
L’instabilité chromosomique pourrait prédire la réponse à la chimiothérapie
Pour perdre du poids, le jeûne intermittent est équivalent aux régimes hypocaloriques
Cirrhose : le shunt porto-cave ferait mieux que les bêtabloquants pour prévenir des ruptures de varices gastriques