Désormais majoritaires à la Chambre des représentants, les adversaires républicains du président américain Barack Obama ont symboliquement abrogé la réforme de la couverture maladie, mesure qui a peu de chances d’être adoptée au Sénat où les démocrates restent majoritaires. Les élus ont adopté la mesure intitulée « projet de loi d’abrogation de la loi sur la couverture maladie destructrice d’emplois », par 245 voix contre 189 après deux journées de débats. « Nous avons écouté les Américains », a dit le nouveau président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner. « Notre promesse était d’abroger la réforme de la santé. Pourquoi ? Parce que cela va augmenter les dépenses, augmenter les impôts et détruire des emplois ». En tout état de cause, BarackObama a prévenu qu’il utiliserait son droit de veto en cas d’abrogation par le Congrès. La représentante Michele Bachmann, qui préside le groupe ultra-conservateur du "Tea Party" à la Chambre, a prévenu de son côté : « nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’abrogerons (sic) pas le président, et que nous mettrons en place un président qui abrogera cette loi ».
La réforme, fruit de longues négociations pour offrir une couverture maladie à au moins 32 millions d’Américains qui en sont dépourvus et couvrir environ 95 % des moins de 65 ans, avait été adoptée en mars 2010.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation