Un peu de traumatologie et/ou de réanimation après un accident de la vie courante et/ou de la circulation ? Le rêve…
Dans quelles têtes étrangement faites peut donc germer ce genre de considération ? Celles de médecins syriens que le cessez-le-feu en vigueur depuis cinq jours dans une partie de leur pays semble ramener brutalement à une réalité enfuie.
« Aujourd'hui, nous avons reçu quelqu'un qui était tombé dans l'escalier, des victimes d'un accident de voiture, des cas qu'on avait oubliés tant nous étions focalisés par les blessés par des armes à feu ou les obus », a ainsi témoigné auprès de l'AFP un praticien de l'hôpital Al-Moujtahid, dans le sud de Damas.
Si les blessures et pathologies « de tous les jours » retrouvent le chemin de l'hôpital, c'est parce qu'elles n'y prennent pas la place des urgences de guerre mais aussi parce que cette route redevient praticable. Le directeur de l'hôpital de Soukkari, quartier rebelle du sud d'Alep, le raconte, tout étonné : « Avant, (les malades normaux) n'osaient pas venir par peur d'être blessés en chemin, ou pire encore, estropiés à l'hôpital, car notre établissement a été à plusieurs reprises la cible de l'aviation ou de l'artillerie. »
Ces patients « d'avant » déclenchent chez leur soignant une irrépressible soif de train-train : « J'aspire, affirme ainsi notre médecin de Damas, à retrouver la routine d'avant la guerre. »
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