Une enquête effectuée par l’INRS** a recensé la réalisation de 135 000 examens biologiques dans des laboratoires spécialisés en 2006, plus de 50 % étant relatifs à la surveillance de l’exposition au plomb. Les auteurs, partant de l’estimation du nombre de salariés exposés à des substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction, par le biais de l’enquête SUMER*** (hors plomb), ont calculé que moins de 12 % des salariés ayant une exposition notable bénéficiaient d’une surveillance biologique, allant de 66 % pour le benzène à moins de 1 % pour les nitrosamines, les polychlorobiphényles, l’acrylamide…
** Institut national de la recherche scientifique.
***Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels.
Santé mentale : l’Europe s’engage à Paris à travers des politiques transversales
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat
Implant Nexplanon : de nouvelles recos de l’ANSM en cas de migration
Santé sexuelle à l’ère du numérique : des opportunités à saisir