Le bureau national du Parti socialiste a pris prétexte de la hausse envisagée du forfait hospitalier pour sonner la charge contre la politique du gouvernement en matière de santé et de Sécurité sociale. « On mesure toute l’hypocrisie du gouvernement qui prétend exclure toute hausse des prélèvements mais taxe chaque jour davantage les malades. C’est le système solidaire de santé qui est mis en cause », accuse le PS pour qui cette politique « n’a aucun effet positif sur les comptes de l’assurance-maladie [9,4 milliards de déficit prévisionnel en 2009, NDLR] ». Pour le PS, la crise et la hausse du chômage (qui aboutit à l’effondrement des recettes) « n’explique pas tout » et « il est temps de changer de politique » avec à la fois des « mesures financières fortes » et des « réformes de structure ». Le parti de Martine Aubry demande la suppression des niches sociales « qui sont autant de pertes de recettes » et l’élargissement de l’assiette des cotisations à d’autres revenus que ceux du travail. Au chapitre de la réorganisation du système de soins, le PS réclame sans surprise l’instauration d’une part de rémunération forfaitaire des médecins, la mise en place de réseaux dédiés à la prévention et la lutte contre les dépassements d’honoraires.
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