Les hivers plus doux en raison du réchauffement climatique ne vont pas se traduire par une mortalité plus faible, selon une étude menée dans 39 villes aux États-Unis et en France. Contrairement à ce qui avait été anticipé, l’équipe de la Columbia University, dirigée par le Pr Patrick Kinney, a en effet constaté qu’il n’y avait pas de réduction de la mortalité liée au froid avec la hausse des températures au cours des 40 dernières années.
3 grandes villes françaises
Les chercheurs ont analysé les températures et la mortalité sur la période 1971-2007 dans 36 villes américaines et à Paris, Lyon et Marseille en France, respectivement à partir des données du US National Center for Health Statistics et de l’INSEE. Au final, les villes aux hivers plus doux avaient des taux de mortalité identiques à celles aux hivers plus froids, sans relation évidente entre la mortalité et températures basses
Selon le Pr Kinney, si les températures basses étaient directement responsables de la mortalité hivernale, un réchauffement climatique devrait entraîner une baisse substantielle des décès liés au froid. Il semble que d’autres facteurs saisonniers entrent en ligne de compte dans la mortalité hivernale. Le manque d’exercice physique, le taux d’humidité et le temps passé à l’intérieur pourraient augmenter le risque de grippe et d’autres infections respiratoires.
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