CERTAINS jeux vidéos de type familial et non-violent se révèlent efficaces pour réduire les symptômes de la dépression et de l’anxiété. Une nouvelle étude clinique (commandée par un concepteur de jeux vidéo), menée sur 60 patients par le laboratoire de psychophysiologie et la clinique de biofeedback de l’East Carolina University a démontré une réduction moyenne des symptômes de dépression de 57 % dans le groupe « jeux vidéo ».
L’étude a utilisé trois jeux (Bejeweled 2, Peggle et Bookworm, au choix des participants, qui étaient déjà joueurs à 63 %) et fait appel à des évaluations psychophysiologiques, biochimiques et psychologiques.
Sept sujets souffrant de dépression modérée à sévère sont passés dans la catégorie mineure ou minime. Les dépressions mineures ont diminué voire disparu. D’importants changements dans l’humeur générale (65 % d’amélioration en moyenne) et dans le niveau d’anxiété (20 % de réduction en moyenne) ont également été observés. Les jeux ont des effets à court terme (après 30 minutes de jeu) et à long terme (après un mois).
De là, à prescrire des jeux vidéo grand public pour traiter la dépression et l’anxiété en complément des thérapies standards, il n’y a qu’un pas. Franchi par les promoteurs de l’étude.
Un 48e système de groupe sanguin découvert : les coulisses de la recherche
Neutropénie sous clozapine : des experts abaissent le seuil pour interrompre le traitement
Booster la recherche en santé passe par donner aux médecins les moyens d’en faire
Le ministère lance une stratégie nationale « Intelligence artificielle et données de santé »